Pourquoi la lutte continue ?


Nous n'avons pas gagné ?
Beaucoup ont cru à la victoire lycéenne lorsque m. Darcos à annoncé le repport de sa réforme très contestée dans le milieu éducatif et parfois même dans ses rangs. En faite il n'est rien, le repport de la réforme n'est pour lui qu'une tactique pour briser le mouvement lycéen, c'est aussi une peur de l'embrasement vu la situation en Grèce et dans la majeur partie de l'Europe. Le ministre à promis de mener sa réforme avec les lycéens. Comment le croire quand on sait qu'il n'a écouté aucune des revendications de syndicats lycéens, pire la journée de concertation avec les élus lycéens du 15 novembre à été une véritable mascarade (débats et questions interdites, 3 minutes de reflexion sur des sujets très importants). A ce jour aucune organisation syndicale n'a été contacté..


Qu'elle était donc cette réforme si contestée ?
La réforme voulu par le ministre apportait des changements assez profonds pour la classe de seconde, la mise en place de modules et d'une semestrialisation. En faite nous remarquons que le ministre ne répond pas à nos attentes mais apporte en plus de fausses illusions à la jeunesse.. Darcos privilégie la souplesse à la qualitée, les problèmes en université sont même importés au lycée avec ces modules dont l'offre aurait été très différente selon les lycées vu le manque de professeurs et de moyens. L'individualisation des parcours engendré par la mise en place de ces modules aurait aussi eu pour conséquence une modification du bac qui n'aurait plus été national. Soyons alors crédible.. Un bac obtenu dans un lycée très coté aurait vallu beaucoup plus qu'un bac obtenu dans un établissement mal coté..


Que demandons nous ?
Les lycéens qui manifestent demandent une réforme menée PAR et POUR les lycéens ! Une réforme qui répond à nos attentes c'est à dire une école de QUALITEE. L'école est là pour faire des têtes bien faites et non des têtes bien pleines ! Nous demandons donc des moyens, des profs afin d'avoir des classes moins surchargées, un meilleur suivit, une meilleure orientation dès la 3 ème, une meilleure pédagogie. Cette réforme ne pourra être menée à bien que si on y met une vraie concertation, de vraie négociations et des moyens financiers ! Or aujourd'hui, l'éducation à été mise de côté.. De la maternelle à l'université c'est la même chose.. Les universitées sont actuellement en cours de privatisation, les prix d'entrée s'envolent.. Ce n'est pas ce que nous voullons.


Et les suppressions de postes ?
La politique de réduction budgétaire pour l'éducation continue. 13 500 non remplacements sont d'ores et déjà prévus pour la rentrée 2009/2010.. Ils auront pour conséquence une nouvelle surcharge des classes.. Les générations qui nous suivent vont subir de plein fouet ces dégradations et risquent bien de voir l'échec monter en flèche sauf pour ceux qui auront les moyens de se payer des cours privés..




L'éducation est l'avenir de ce pays et personne n'a le droit de la sacrifier surtout si ce n'est que pour quelques milliards d'économie alors que des centaines de milliards ont été offerts aux banques pour soit disant relancer l'économie.