•                                   La mobilisation reprend ce mardi !

     
    Dépêches de l'Education
    du Mardi 6 janvier 2009

    Lycée Joliot-Curie de Nanterre: chaîne humaine dispersée par la police


    Les forces de l'ordre sont intervenues mardi matin au lycée Joliot-Curie de Nanterre pour disperser une chaîne humaine de protestation contre les poursuites judiciaires engagées la semaine dernière à l'encontre de trois élèves, a-t-on appris de sources syndicale et policière.

    La Fédération syndicale unitaire des Hauts-de-Seine (FSU, fonction publique) a condamné "fermement" dans un communiqué cette intervention, en soulignant que l'action n'avait pas pour but de bloquer l'établissement.

    Selon la FSU 92, "un enseignant a été projeté à terre (...) une autre enseignante a été aussi bousculée" et "deux lycéens ont été également malmenés".

    Une source policière a dit à l'AFP qu"il n'y a eu aucune violence de la part des policiers".

    L'Inspecteur d'académie des Hauts-de-Seine, Claude Michellet, s'est rendu sur place. Selon lui, l'intervention des forces de l'ordre est justifiée par le fait que des "personnes extérieures à l'établissement ont mis en place ce qui apparaissait être une tentative de blocage", a-t-il expliqué à l'AFP.

    La majorité des cours de l'après-midi ont été annulés, a-t-il ajouté.

    Lundi, la rentrée scolaire avait déjà été marquée par des protestations d'élèves, d'enseignants et de militants ou élus de gauche, après les poursuites judiciaires engagées la semaine précédente à l'encontre de trois élèves, à la suite d'une plainte de la proviseure. L'entrée des élèves avait été encadrée par des policiers, suscitant l'indignation de certains enseignants.

    Deux lycéens mineurs ont notamment été mis en examen mardi dernier par un juge des enfants après 24 heures de garde à vue, pour des "menaces de mort" dont la proviseure dit avoir été l'objet lors d'un conseil de discipline le 19 décembre. Une troisième lycéenne, majeure, également placée en garde à vue, doit être prochainement convoquée par la justice.

    Les enseignants qui soutiennent les élèves estiment que le problème aurait dû se régler à l'intérieur de l'établissement, sans recourir au dépôt d'une plainte.

    Les lycéens poursuivis contestent de leur côté la qualification de "menaces de mort". Une des mises en cause avait affirmé la semaine dernière à l'AFP que la phrase "le lycée va brûler" avait été "écartée de son contexte".

    Dépêches de l'Education
    du Mardi 6 janvier 2009

    Manifestation avortée de lycéens place de la Concorde à Paris


    Soixante lycéens, selon un comptage d'un journaliste de l'AFP, ont tenté sans succès mardi de manifester place de la Concorde à Paris, avant d'être raccompagnés sans violence par les gendarmes à la station de métro Madeleine et de se disperser, a-t-on constaté.

    Pour ces lycéens, venus essentiellement d'établissements parisiens - dont Racine, Voltaire et Ravel - la manifestation non-autorisée par la préfecture de police et organisée par des jeunes indépendants des organisations lycéennes, avait pour but de "protester contre les suppressions de postes dans l'Education", a déclaré Mohamed Gareche, élève de terminale à Voltaire.

    A leur arrivée sur la place de la Concorde à 14h00, où la station de métro avait été fermée, les lycéens qui n'ont pas eu le temps de déployer leur banderole, ont été regroupés rue Royale, avant d'être reconduits au métro Madeleine 45 minutes plus tard.

    Selon M. Gareche, un autre groupe de lycéens d'une cinquantaine de personne, a été empêché par la police d'accèder place de la Concorde.

    Les lycéens et les policiers se sont séparés en se disant "A jeudi".

    Les deux principales organisations lycéennes, l'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fidl, appellent pour jeudi 8 janvier à des mobilisations au sein des lycées (assemblées générales, actions d'informations) et à un rassemblement à Paris.

    Le rectorat de Paris a par ailleurs indiqué qu'une dizaine de lycées avaient fait l'objet de barrages filtrants mardi.


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  • Une exclusion injuste…

    Le vendredi précédant les vacances, le conseil de discipline du lycée Joliot Curie (Nanterre, 92) a décidé l’exclusion de Christophe, élève de seconde, pour «absentéisme». En réalité, la proviseure du lycée assume à demi-mot qu
    il sagit dune sanction visant un lycéen impliqué dans la mobilisation lycéenne. Sinon, pourquoi lexclure lui, alors que dautres élèves ont autant, voire plus dabsences ?

    Les élèves qui assistaient au conseil de discipline n
    ont donc pas caché leur colère et leur volonté de ne pas en rester là. Samedi matin, le lycée a été bloqué, une AG sest tenue et les lycéens ont bloqué la route se trouvant devant le lycée pendant quelques minutes, sans que cela ne provoque dincident.

    … Et une plainte en prime !

    Lundi dernier, Christophe et deux élèves qui assistaient à son conseil, Sahra et Gaelle, ont été contactés par le comissariat de police de Nanterre. La proviseure porte plainte contre eux pour «menaces sur des biens et des personnes» et «outrage à une personne assurant une mission de service public» !

    Les lycéennes n
    ont fait que prévenir la proviseure dune chose : la sanction visant Christophe ne fera pas cesser le mouvement.

    Christophe, Gaëlle et Sahra sont convoqués au commissariat de Nanterre lundi 29 janvier à 9h30. Nous invitons tous ceux qui sont concernés par la répression du mouvement social à se rassembler devant le commissariat pour quils ne soient pas placés en garde à vue, mais quils soient libérés et quaucune poursuite ne soit engagée contre eux !


    Liste d’information du réseau Résistons ensemble, 26 décembre 2008
    Contre les violences policières & sécuritaires.

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  • Appel des lycéens en lutte pour éducation de qualitée pour tous

    APPEL DES LYCEENS EN LUTTE
    POUR UNE EDUCATION DE QUALITE POUR TOUS
    -2008/2009-


    Nous, lycéens réunis en coordination le --- considérons que face aux attaques du gouvernement Sarkozy – Fillon, nous devons agir et lutter dès maintenant pour garantir notre avenir. La réforme menée par Darcos, actuel ministre de l'Education nationale vise à remettre en cause en profondeur le système d'éducation dans une logique de rentabilité.

    La réforme Darcos sur les lycées généraux prévoit :
    -de mettre en place un « bac unique » qui en réalité casse le cadre national de notre diplôme pour le remplacer par un bac à la carte : chaque lycéen aura un bac individuel dont la valeur dépendra des options choisies par chaque élève en plus d'un socle commun sommaire et en fonction du lycée d'origine. Il s'agit bien de dégrader le contenu de nos diplômes.
    -d'officialiser la concurrence entre les lycées par le biais d'une autonomie financière qui permet à l'état de se désinvestir financièrement pour faire des économies sur notre éducation. Les 200 meilleurs lycées pourront avoir des moyens publics pour développer un enseignement de qualité et les autres devront chercher des financements privés qui renforceront le contrôle des entreprises sur le contenu de nos diplômes et donc sur notre avenir.
    -de remplacer le découpage en trimestre par la semestrialisation ce qui offrira plus de possibilités de réorientations arbitraires pour les lycéens les plus « en difficulté ». A la fin du premier semestre, on pourra plus facilement réorienter des élèves vers des filières plus professionnalisantes.
    L'objectif est clair : en cassant nos diplômes, en bradant l'éducation, le gouvernement cherche à réduire nos garanties futures sur le marché du travail pour qu'une majorité de jeunes devienne une future main d'œuvre corvéable à merci.

    Au niveau des lycées professionnels, la réforme du bac pro impose un cursus en 3 ans au lieu de 4 ans. Le bac pro perd ainsi de sa valeur et certaines filières disparaîtront progressivement. Au passage cela supprime les BEP en 2 ans qui permettaient à des jeunes d'avoir un diplôme reconnu sur le marché du travail en moins de temps de formation.

    Ses réformes se déroulent sur fond de suppressions massives de postes dans l'Education nationale. L'an dernier, nous avons été nombreux (lycéens et profs) dans la rue pour exiger le maintien des 11 200 postes. Mais le gouvernement persiste en passant outre la résistance en annonçant la suppression de 13 500 postes l'an prochain avec pour objectif d'en supprimer 85 000 d'ici 2012 alors que les classes sont déjà surchargées et que des cours ne sont pas toujours assurés par manque de profs.

    Nos revendications :-Maintien du bac national. Des diplômes égaux et reconnus !
    -Pas d'autonomie financière, pas de concurrence. Non à la réforme Darcos !
    -Des moyens pour l'éducation, aucune suppression de poste !
    -Non au bac pro en 3 ans. Maintien des BEP !

    Nous devons nous mobiliser et organiser la riposte contre la logique de casse de l'éducation, c'est notre avenir dont il dépend. Nous appelons tous les lycéens à se réunir en Assemblée générale pour organiser la grève et adopter cet appel avec ces revendications, à mettre en place des coordinations et à descendre massivement dans la rue le 8 janvier. Cela doit être le début d'une lutte acharnée contre un gouvernement à l'offensive. Nous devons construire un mouvement d'ensemble dans l'Education en cherchant à nous lier avec les profs et les étudiants.

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  • Les chiffres :

    _400 lycéens à Flers (Orne)

    _800 enseignants à l'inspection académique de Rennes

    _200 enseignants à Dinard

    _150 enseignants à Vitré

     

    Quelque 300 à 400 lycéens, selon la police ou les organisateurs, ont manifesté aujourd'hui  à Flers (Orne) contre la réforme du lycée en projet au ministère de l'Education.

    "Nous sommes contre la réforme du lycée de Xavier Darcos qui envisage un bac unique avec des options facultatives. Nous sommes contre sa volonté de créer des médailles 'bling bling' pour relancer la concurrence entre les lycéens", a déclaré à l'AFP un des manifestants, Lori Helloco, lycéen de 1ère ES et membre de l'Union nationale lycéenne (UNL).

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    Source : AFP

    Plusieurs centaines d'enseignants - 600 selon la police, plus d'un millier selon les syndicats - ont manifesté vendredi contre les réformes en cours dans l'Education nationale en marge d'une visite en Ille-et-Vilaine du ministre Xavier Darcos.

    Entre 700 et 800 enseignants, selon le syndicat FSU, 350 selon la police, se sont notamment rassemblés devant l'inspection académique à Rennes pour montrer leur désaccord avec la réforme du lycée initiée par M. Darcos, qui propose notamment de réduire le nombre d'heures de cours par élève.

    "Le meilleur moyen de supprimer des postes comme le veut le gouvernement, c'est de supprimer des heures d'enseignement, voire carrément des matières", s'est alarmé Khaled Drider, secrétaire départemental du la FSU.

    200 enseignants ont également manifesté leur mécontentement à Dinard dans la matinée lors de la visite du ministre dans un lycée hôtelier. Entre 60 (police) et 150 (syndicat) enseignants se sont aussi rassemblés à Vitré devant une maison de retraite où M. Darcos a évoqué le problème de l'obésité.
    Le ministre de l'Education Xavier Darcos a assuré mardi que la réforme en cours du lycée n'impliquerait "pas de réforme du baccalauréat", alors qu'il présentait sa réforme de la classe de seconde. L'organisation de la première et de la terminale doit encore faire l'objet de discussions.

     


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  • La manifestation nationale pour la défense du service public d'éducation et contre les suppressions de postes rassemblait dimanche à Paris quelque 80.000 personnes, a déclaré à l'AFP Jérôme Crozat de l'Unsa-Education, au nom des organisateurs.

    Venus d'un peu partout en France, les manifestants, en grande majorité des enseignants mais aussi des étudiants, des lycéens et des parents d'élèves de la FCPE, sont partis vers 13h00 de place d'Italie, en direction de la Bastille.

    Une longue première partie du cortège était constituée d'enseignants syndiqués venus pour beaucoup de province, avec les fédérations FSU et Unsa en force, mais de nombreuses personnes, sans drapeaux ni calicots, se sont jointes ensuite au défilé et continuaient encore à arriver en métro après 14h00 au départ de la manifestation place d'Italie, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Source : AFP


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